En août 2018, du personnel des Forces armées canadiennes a été déployé au Mali pour appuyer la Mission multidimensionnelle de stabilisation intégrée des Nations Unies pour une période de 12 mois. Les facteurs environnementaux et les conflits liés à l’utilisation des terres ont représenté des facteurs importants dans l’émergence et la persistance des conflits dans ce pays. De graves sécheresses à la fin des années 1980 ont provoqué des niveaux élevés d’exode rural. La migration entre les zones rurales et urbaines pour des raisons socioéconomiques est courante. Toutefois, les phénomènes climatiques défavorables ont modifié les tendances et la durée des mouvements de population à court terme. Des conditions plus sèches dans un climat en changement pourraient réduire le rendement des cultures et le fourrage destiné au bétail. Des études sur le conflit au Mali concluent que les phénomènes climatiques, comme la sécheresse, ne causent pas directement de violence et de conflits, mais qu’ils peuvent y contribuer. La promotion d’une meilleure gouvernance et d’une meilleure capacité d’adaptation dans les zones rurales est essentielle au succès à long terme des interventions internationales au Mali. Cela comprend des réformes du régime foncier qui reconnaissent les petits propriétaires ruraux et des programmes qui concilient les intérêts des éleveurs nomades avec ceux des agriculteurs. Les récentes recherches sur la sécheresse et la sécurité alimentaire au Mali rapportent que la diversification de l’élevage et de l’agriculture représente une voie de développement importante pour accroître la résilience climatique des Maliens ruraux.
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