Les changements extrêmes de températures au Canada ont changé de façon cohérente avec l’augmentation de la température moyenne. Les températures extrêmement chaudes sont devenues plus chaudes, tandis que les températures extrêmement froides sont devenues moins froides. {4.2}
La plus grande partie de l’augmentation (réchauffement) des températures quotidiennes la plus froide et la plus chaude durant l’année au Canada de 1948 à 2012 peut être attribuée à l’influence humaine. Le réchauffement a également entraîné une augmentation des conditions météorologiques propices aux incendies dans certaines parties de l’Ouest du Canada. {4.2, 4.3}
Dans le futur, un climat plus chaud intensifiera certaines conditions météorologiques extrêmes. Les températures extrêmement chaudes deviendront plus fréquentes et plus intenses. Cela augmentera la sévérité des vagues de chaleur et contribuera à augmenter les risques de sécheresse et de feux de forêt. Bien que les inondations à l’intérieur des terres soient causées par de multiples facteurs, des précipitations plus intenses augmenteront le risque d’inondation en milieu urbain. La façon dont les températures plus chaudes et les plus petits manteaux neigeux se combineront pour influencer la fréquence et l’ampleur des inondations liées à la fonte des neiges est incertaine. {4.2, 4.3, 4.4, 5.2, 6.2}
Les changements de températures chaudes et froides extrêmes sont prévus de continuer dans l’avenir, l’ampleur du changement étant proportionnelle à l’ampleur du changement de la température moyenne. Par exemple, la température annuelle quotidienne la plus élevée qui survient une fois tous les 20 ans, en moyenne, deviendra un événement se produisant une fois tous les cinq ans d’ici le milieu du siècle dans un scénario de faibles émissions (fréquence quatre fois plus élevée) et une fois tous les deux ans d’ici le milieu du siècle dans un scénario d’émissions élevées (fréquence dix fois plus élevée). À l’avenir, des températures plus élevées contribueront à un risque accru de conditions météorologiques propices aux incendies extrêmes dans une grande partie du Canada. {4.2, 4.3}
Il est prévu que les changements dans les quantités extrêmes de précipitations accumulées au cours d’une journée ou moins augmenteront; par conséquent, une fréquence plus élevée d’inondations locales causées par la pluie est possible, y compris dans les régions urbaines. {4.3, 6.2}
On prévoit que les sécheresses futures et les déficits d’humidité du sol seront (avec un degré de confiance moyen) plus fréquents et intenses dans le Sud des Prairies canadiennes et l’intérieur de la Colombie-Britannique pendant l’été à la fin du siècle selon un scénario d’émissions élevées. {6.4}